mardi 31 mai 2011

Ringer la grande survivante.

Je ne pouvais passer sous silence le p'tit dernier de la belle et très grande Catherine Ringer.  Un album qui dès la première piste (Vivre l'amour) nous plonge dans l'univers rafraîchissant et énergisant de la dame.  D'emblée, cet album est entièrement écrit, composé et réalisé par Catherine.  Une Catherine en pleine possession de ses moyens, inspirée à souhait. Le style des chansons est varié et nous emmène dans divers univers tous aussi différents les uns des autres. Une pop parfois bluesée, parfois jazzée, une touche rock juste assez dosée sur certaines chansons (nous rappelant son immense respect pour Bowie), quelques touches électro vraiment très agréables, bref musicalement brillant et impeccable. Sa voix toujours aussi envoutante et sensuelle, puissante juste là où il le faut. Catherine est de retour grandie, forte.  Laissant derrière elle (sans toutefois renier) ses années avec les Rita Mitsouko et avec l'homme de sa vie, le très regretté Fred Chichin.  Sa mémoire est toujours vivante dans l'oeuvre de Catherine.  Une touche de simplicité, de maturité et de générosité.  Les pièces sont livrées avec douceur et tendresse.  Sans jamais tomber dans la tristesse ou la mélancolie.  Même si l'artiste nous offre dans Mahler un cri d'amour à son chéri disparu (un texte composé et livré sur la 5e symphonie de Mahler).  On est certes touchés, mais connaissant la non-pudeur de Catherine, on accepte cette chanson comme un partage de ses sentiments à tous ses fans.  Catherine est peut-être encore en deuil mais elle est est surtout grandie par les événements de sa vie.  Et elle nous le démontre brillamment à travers cet opus.  Ne la manquer surtout pas aux Francos de Montréal cette année.  Je parie que vous passerez un moment unique.  Moi, je ne manquerai certainement pas cette occasion.


Mon appréciation:  4 étoiles

dimanche 15 mai 2011

Rien de perdu dans cette lumière retrouvée.

Y'a de ces albums qu'on achète et dont on ne peut s'arrêter d'écouter. Wasting Light fait pour moi partie de cette catégorie d'albums.  Les membres de Foo Fighters n'ont jamais été en aussi bonne symbiose depuis longtemps.  Foo Fighters est là pour rester longtemps.  Grâce au génie et au remarquable talent de leader de Dave Grohl.  Un retour aux sources?  Surement et heureusement. Des riffs de guitare et des mélodies qui nous restent en tête pendant des jours. Un Taylor Hawkins au sommet de son talent de batteur. Un Dave Grohl en voix comme il ne l'a jamais été auparavant.  Une qualité de rock commercial comme on en voit plus trop souvent de nos jours  Le tout brillamment réalisé par l'ingénieur de son James Brown.  Longtemps je me suis demandé si les enfants (et dans ce cas-ci les pères) du mouvement grunge étaient pour survivre.  Parce qu'à mon avis, le grunge est arrivé à un moment où l'on avait besoin d'un retour au rock, sortant d'une vague de musique new wave, d'électro et de danse  du début des années 90'.  On en a désormais la preuve avec entre autres des groupes comme Audioslave et Foo Fighters.  À noter sur cet album les chansons Bridge Burning (première pièce), These Days, I should have known et la dernière de l'album Walk qui termine en beauté l'esprit même du projet.  Wasting Light reste pour moi un "must" dans une discographie.  Le genre d'album que tu ressors après quelques années en réalisant qu'il n'a donc pas vieillit.  Courez vite vous le procurer!

http://www.youtube.com/watch?v=kbpqZT_56Ns

Mon appréciation:  4 étoiles